De mes 32 printemps, je n’ai jamais été aussi stressé. Le matin de mon défilé, j’ai hésité à tout annuler tellement j’avais peur de me planter. Mais, je me suis dit qu’après tant de travail et d’efforts, je ne pouvais pas laisser tomber. J’ai pris mon courage à deux mains, je me suis levée et je suis partie à la salle : les mannequins m’attendaient pour les dernières retouches. J’étais attentive au moindre petit détail, je ne devais rien oublier et ne rien négliger. Ce premier défilé était pour moi l’occasion de me faire un nom dans le milieu de la mode et de démarrer la carrière dont j’ai toujours rêvé.
L’heure du défilé est arrivée, la salle était presque pleine et après ma petite présentation, les mannequins ont commencé à défiler. Depuis les coulisses, je regardais ces créations, qui étaient les miennes, avec une larme à l’œil. Après tant d’années dessinées sur du papier, mes robes et tailleurs étaient présentés dans une salle entière. Je ne me suis jamais sentie aussi fière qu’à ce moment précis, tout était parfait : le décor de mon défilé de mode était magnifique, les mannequins portaient les tenues à merveille et le public avait l’air d’apprécier, je ne pouvais pas être plus heureuse. L’heure de mon discours final est arrivée pour clôturer ce moment magique.
Par la suite, j’ai reçu beaucoup de compliments et plusieurs journalistes ont demandé à me rencontrer pour écrire sur moi. Un an et demi après, une chose est sûre : je suis encore plus motivée, restez connectés, mon deuxième défilé ne devrait pas tarder…